En étalant ostensiblement la subtilité de ses tirades incongrues tout en se concentrant sur des idées aux variants à identifier, Anne Hecdoth enfonce les portes ouvertes d’une pièce désopilante où l’absurde joue des coudes pour sortir d'une cachette à double tranchant comme autant de chemins qui ne mènent à rien, autant de scènes dans lesquelles les doubles sens redoublent de prudence sans sembler se censurer significativement dans un contexte sanitaire particulièrement difficile. Si aucune étude sur les doublures n'a été conduite, que savons-nous de la mutation des matassins et de son effet sur l'opinion ?
La démarche
L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.
Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.
Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...
mardi 11 mai 2021
Double Mutant, Vanité n°2107
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Peut-être risquerai-je une spéculation spéculaire… sans Spéculoos cette fois, ayant vidé les lieux depuis longtemps. Cet humanoïde mirobolant évoque effectivement ces mutants sans gène ‑ et donc sans plaisir(s) - qui nous empestent de plus en plus l'existant. Mais comment s'en débarrasser sans rompre la glace de la dernière banquise galactique ? Mais ouf, Anne H. fait un carton… et nous voilà revenus à nos jeux d'enfants emmi les vracs d'emballages où nous pouvions, tout petits, satisfaire nos plaisirs de cache-cache et, un peu plus tard, de décache-sexe au fond d'une discrète remise et dans le dos des parents. Mais tout artiste signe son œuvre, d'une manière ou d'une autre, et j'aime ici cet ostensible H, comme Hecdoth, qui en fait ici la petite reine dans son art, sans pour autant faire la roue et pédaler dans l'allégorie, et, de plus, dans un bien bel polystyrène (impensé ?). Mais trêve de matassinerie ! (Vincent L.)
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C’est vachement bien tes élucubrations, chère grande petite cousine ! (Olivier C.)
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Plagiat (mutation)
Humilité, Humilité, quand tu nous lâches, on peut bien dire "adieu prudence". (Luc P.)
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Mais où as-tu dégoté cette photo ? J’aime ton style d’écriture !
Je rajoute que, en aucun cas, cette facette s’apparenterait à Celui qui est la Lumière et qui retourne vers son Père en cette fête de l’Ascension (demain). Qu’Il soit remercié pour ce nouveau commencement (pléonasme) où nous sommes à la fois introduits avec Lui, en Lui, auprès du Père, et dépositaires de l’Esprit qu’Il nous envoie, source de notre vitalité à partager. C’était la séquence éveil religieux ! Bisous bisous (Laurence C.)
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Je ne sais pas qui vous êtes car même sur votre blog vous ne vous présentez pas, mais je vous ai demandé plusieurs fois de me retirer de votre liste à laquelle je ne me suis jamais abonné.
Merci de respecter le choix des autres. (Christophe D.)
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Au prisme du regard du Cyclop, oeuvre de Jean Tinguely & Co, variant mutant de l'éphèbe au corps de cristal, ces quelques mots de Laura Duke, fille de Niki de Saint Phalle : "Et ne pas oublier l'autodépiédestalisation !" (Thierry P.)
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L'image montre un mannequin de vitrine recouvert de petites facettes de miroir, dans un débarras. Il représente un homme debout qui émerge d'un amas d'emballages en carton ou en polystyrène.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- au contexte sanitaire avec ces variants et mutations qui nous agacent
- au monde de la représentation théâtrale (tirades, pièce, scènes)
- aux gens qui jouent les scientifiques (doublures, matassins, opinion)
- à tout ce que l'on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles.
Le rapport texte/image évoque la double facette des mutants et la vanité de l'opinion.
L'artiste a répondu à Laurence C. qu'elle va illuminer son blog avec ses commentaires. Ou bien faire grincer des dents les ayatollahs de l'athéisme, ce qui va bien la faire rire.
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