Si
les canons de la beauté
ne
sont plus que de simples points de vue alimentés par une
incompétence crasse causée par à un manque flagrant de culture et
destinés à asseoir une volonté de pouvoir artistique absolu
où la parfaite absence de sens ressemble à s'y méprendre à un
règlement de comptes protocolaire, Anne Hecdoth remercie son public
pour sa fidélité et lui octroie le droit de faire n'importe quoi
dans le seul but d'en rire. Elle propose une réflexion apaisée
autour de sa taille. Si elle a perdu 2,5 centimètres en hauteur,
comment gagner en profondeur ?
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Je serai de retour le vendredi 21 février. Bien cordialement, (Gildas M.)
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Ah oui, quand-même ! (Odette D.)
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Mouahahahahaha ! Bien détourné, l'artiste ! (Odile V.)
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Forcément, quand on a des goûts de chiottes ! (André B.)
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C'est vraiment sérieux cette merde ou c'est seulement que l'auteur aime la daube ? (Laura C.)
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Toi aussi ? J'en suis à 1.7 cm... C'est affreux. (Heurv')
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Le meilleur moyen, chère amie, de perdre de tous les côtés c'est, tout simplement, le sport en chambre, l'amour 24/24h. Voilà le vrai remède que les Thaïs emploient depuis des générations et, d'après les scientifiques, elles sont au mieux de leurs formes. Alors en avant ou en arrière mais il faut y aller (rires). Amitiés, (Jacques P.)
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Comme je vois que Marcel Duchamp est votre maître à penser, je vous suggère le portrait de Monsieur Glock. Très souvent mal orthographié, il faut épeler son nom, Monsieur G, deux L, O,Q. (Luc P.)
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C'est kitsch ! (Bernard B.)
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Il est laid le logo, il est beau le bidet ! (Caroline D.)
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Merci de nous faire tellement rire de la bêtise humaine ! Mais là c'est le pompon, vous devriez la mépriser car, comme le dit François-Gaston de Lévis dans ses "Maximes et pensées" (1812) : "Puisque la bêtise est une infirmité naturelle, il est injuste et même cruel de la tourner en dérision ; elle ne commence à mériter le mépris que quand la vanité s'y joint." CQFD. (Didier E.)
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Merci de me retirer de votre liste. Bonne continuation. (Seyhmus D.)
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On entend le bruit des bottes... (Xavier M.)
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L'image montre la surface d'un papier peint suranné aux couleurs démodées, représentant un tapis de petites marguerites (symbole d'innocence et de fidélité exprimant, avec grande flatterie et mieux que d'autres fleurs : "Vous êtes la plus belle") au milieu duquel un espace rectangulaire blanc présente de manière déséquilibrée un graphisme qui, vu à l'envers, représente la célèbre pissotière de Marcel Duchamp (Voir : https://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_(Duchamp)) et un sigle AH.oc3 (à ne pas confondre avec "LHOOQ") dont le sens est donné juste en dessous : Anne Hecdoth octroie. On remarque que ce texte n'est ni centré, ni justifié, ce qui permet d'en déduire que l'ensemble a été réalisé par une personne totalement incompétente dans le domaine du graphisme et de la communication. En haut, l'on peut lire une phrase bateau : "merci de votre présence". En bas, dans des pavés inégaux qui semblent avoir été jetés un peu là par hasard, on lit encore des textes dont les espaces entre les mots semblent aléatoires. Le premier fait redondance avec le précédent : "Anne Hecdoth octroie" le droit de rire des nouveaux canons de la comm'. Dans le 2e, on peut lire : vanité des vanités tout est vanité et le nom d'un site (fautmieuxêtremortderirequemort_toutcourt.com).
RépondreSupprimerLe texte fait allusion :
- au mot canon, du grec κανων (kanôn = tige de roseau), de l'arabe antique (Kanna = baguette de jonc), de l'arabe (qanun ou kanun = le droit, la justice, l'ordre) qui désigne la règle des proportions anatomiques humaines permettant d'obtenir une beauté idéale,
- à la notion de beauté, variable en fonction du goût de chacun (points de vue),
- à une éducation qui ne cesse de tirer vers le bas (incompétence crasse, manque flagrant de culture),
- au pouvoir absolu tant convoité par certaines personnes (asseoir une volonté de pouvoir artistique absolu),
- à l'incompréhension (absence de sens),
- à l'arrogance des personnes incultes persuadées d'avoir des compétences supérieures à celle des professionnels (règlement de comptes),
- à une trahison dont l'artiste fait l'objet sans qu'elle en connaisse la raison (ressemble à s'y méprendre à un règlement de comptes),
- aux protocoles qui l'agacent tant
- à l'assiduité et la ponctualité de son Public-chéri-mon-amour envers ses "Vanités"
- octroyer = accorder quelque chose comme un droit ou une permission,
- à l'humour toujours, notion totalement absente chez les personnes qui se prennent au sérieux,
- au fait que l'artiste vient de se rendre compte qu'elle ne mesure plus que 1,71m et qu'elle cherche où sont allés se nicher les 2,5 centimètres disparus,
- à sa quête de sens,
- à tout ce que l'on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles (pour ceux qui en ont... eh oui, l'artiste règle ses comptes là).
Le rapport texte/image évoque la vanité des règlements de comptes et l'orgueil démesuré des gens de peu.