Au-delà du temps hermétique
étroitement comprimé dans le tohu-bohu de sa pensée
cryptographiée, Anne Hecdoth fait émerger sa matière étrange
pourvue d'une laborieuse finitude de l'espace confiné qu'elle
quadrille. Puisqu'elle a tant d'ouvrages issus de son abondante
créativité à divulguer, quand s’assoira-t-elle sur
l'obsolescence de son œuvre temporisée ?
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Je suis absent jusqu'au mercredi 29 au matin. A bientôt (Gildas M.)
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Quoi penser ? (Jean-Paul S.)
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Heu, c'est compliqué, l'art n'est jamais obsolète, il faut toujours créer, ne serait-ce que dans son jardin, en associant objets et idées, pour se mettre en accord avec le présent. Le reste il vaut mieux le jeter ; ainsi on s'asseoit sur le passé. (Evelyne M.)
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C'est bath, ce bazar à Saint Barth ! (Juliette C.)
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Anne, range ta chambre !!! (Darius)
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Je ne souhaite plus recevoir vos envois, merci de me désinscrire de votre liste. Cordialement (Christelle C.)
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Très chaotique tout ça, en outre... (Hécate)
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Je ne sais pas quad(r)ire, ni à quad rime auteure (Marc V.)
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L'image représente un tohu-bohu de sièges divers et variés empilés sens dessus dessous et retenus au premier plan par une tête de lit ancien en cuivre. L’œil est attiré par un autre cadre évoquant un écran de télévision au centre duquel on peut lire "Création d'un Opéra".
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- au temps qui manque (comprimé, finitude, confiné, obsolescence, temporisée)
- au blocage de la carte SIM de l'artiste pour cause de mémoire vacante (le tohu-bohu de sa pensée cryptographiée)
- au confinement de l'espace entouré d'eau où elle passe ses vacances (émerger, du latin ex = hors de & mergere = être dans l'eau, signifiant donc étymologiquement "sortir de l'eau")
- au quad qu'elle a vaillamment piloté pour visiter les moindres recoins de cette petite île (l'espace confiné qu'elle quadrille)
- à l'obsolescence déprogrammée ; voir :
http://www.lexpress.fr/emploi/business-et-sens/obsolescence-de-programmee-la-fin-des-objets-prets-a-jeter_1306747.html
- à tout ce que l’on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles
Le rapport texte/image évoque la vanité de toute créativité.