Défiant
le mouvement frénétique de l'horloge capricieuse qui définit la
réalité, s'accélère en diminuant l'espace du temps vacant et la
dépasse,
Anne Hecdoth s’essouffle dans une sensation vertigineuse
d'enfermement dont la formulation fait sa marotte et la spécificité
de ses repères limités. Puisqu'elle n'abdiquera pas et qu'il faut
tant d'énergie pour faire du vent, par quel moyen ses activités
peuvent-elles encore se rencontrer ?
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Tu es tombée du lit ? (Régine V.)
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Ça crisse ça scie-llonne la nappe du temps, ça risque la chute originelle ! (Anny C.)
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Ah! Le modernisme... Don Quichotte est enfin motorisé ! (Juliette C.)
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Le moyen terme ? (Marie-Christine M.)
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Vol au vent ! Vol au vain ! (Marie-France D.)
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C'est pas drone du tout ! (:-)erv')
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Vol à voile
mon vol à moi
là
vois-le
… m'envole et m'Icare un peu
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La vidéo montre un petit hélicoptère radiocommandé, décollant à peine, hésitant, s'essoufflant à tenter, en vain, de s'envoler et qui reste désespérément dans l'espace restreint d'un dessus de table recouvert d'une nappe évoquant le plancher des vaches.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- aux contraintes du temps qui passe et qui ne suffit pas
- à l'énergie que l'on perd à s'activer pour rien
- à tout ce que l’on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles
Le rapport texte/image évoque la vanité des occupations que l'on embrasse et du vent que l'on brasse. Voilà.
@Régine V., l'artiste répond, avec amusement, que, toujours elle se couche et se lève avec les poules...
RépondreSupprimerEt, comme l'évoque cette "Vanité", faut bien qu'elle trouve le temps quelque part !