Face aux vives certitudes des beaux esprits pugnaces et
des petits donneurs de leçons répétitives cherchant à étouffer sa liberté sous
le soleil, Anne Hecdoth, prend une posture badine pour leur offrir une ombre de
réflexion et, bien qu'elle sublime le cri qui fige, elle n'élève pas sa voix pour
autant ni ne scrute un scrutin de suffragette. Si elle n'a aucun programme,
pour quelle activité activiste promet-elle de s'engager ?
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C'est le fantôme de l'Opéra ? (Anny C. - http://www.annycejourdhui.fr/)
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De la vraie Paranoïa Critique ! Ou comment les concepts roses et mous finissent par générer de sombres spectres... (Juliette C. - http://juliettecharpentier.over-blog.com/)
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The shadow
Un cri, soleil de midi, et puis son ombre… (Benoît D.)
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Le fantôme de l'opéra, tombé amoureux de la dame aux camélias, rôde autour de l'urne... (Hécate)
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L’image montre, sur un sol bleu, l’ombre portée d’une sculpture abstraite exposée dans un musée. La forme de cette ombre fait penser à celle d’un crâne ondulé, avec une bouche grande ouverte située juste derrière une partie saillante de la sculpture qui, selon ce point de vue, ressemble à un micro.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- aux personnes imbues d’elles-mêmes qui s’octroient le droit, en insistant lourdement, d’admonester l’artiste et de lui faire la morale quand elle n’agit pas comme elles l’auraient voulu
- au soleil, symbole de vie
- à l’attitude désinvolte (posture badine) qu’elle prend pour régler ses comptes
- à l’ombre, symbole d’inconsistance et de vanité
- au cri libératoire
- aux élections (voix, scrutin, suffragette, programme, s’engager)
- à tout ce que l’on voudra selon son imagination et ses propres références culturelles
Le rapport texte image évoque "le Cri" de Munch et la vanité des scrutins.
@Anny C. : ou le mystère et boule de gomme...
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