Il n'y
a vraiment pas de quoi glousser ! Avec un pool de plus de 200 os, environ
400 articulations (dont 80 rien que pour le crâne) et, grosso-modo, 639
muscles, Anne Hecdoth, qui est un peu tête de piaf mais pas pour autant poule
mouillée, compte ses abattis et en attrape la chair de poule. Elle décide,
picoti-picota, de lever le doute sur les points les plus douloureux qui
affectent son confort vital. Si le sport est bon pour la forme, qu'est-ce qui
rend sourd ?
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J'adore ! Quel talent, ma poule ! Bon week-end ! (Sophaye)
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Peut-être y a-t-il des choses difficiles à entendre ou que nous ne voulons pas entendre ??? (Marie-Christine K.)
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À lire sans l'ouïr
"Il y a des verbes qui se conjuguent très irrégulièrement. Par exemple, le verbe "OUÏR".
Le verbe ouïr, au présent, ça fait : j'ois... j'ois...
"Il y a des verbes qui se conjuguent très irrégulièrement. Par exemple, le verbe "OUÏR".
Le verbe ouïr, au présent, ça fait : j'ois... j'ois...
Si au lieu de dire "j'entends", je dis "j'ois", les gens vont penser que ce que j'entends est joyeux...
alors que ce que j'entends peut être particulièrement triste.
Il faudrait préciser : "Dieu, que ce que j'ois est triste !"
J'ois... Tu ois... Tu ois mon chien qui aboie le soir au fond des bois ? Il oit...
Oyons-nous ? Vous oyez... Ils oient. C'est bête !
L'oie oit. Elle oit, l'oie ! Ce que nous oyons, l'oie l'oit-elle ?
Si au lieu de dire "l'oreille" on dit "l'ouïe", alors : l'ouïe de l'oie a ouï.
Pour peu que l'oie appartienne à Louis : "L'ouïe de l'oie de Louis a ouï."
"Ah oui ? Et qu'a ouï l'ouïe de l'oie de Louis ?"
"Elle a ouï ce que toute oie oit..."
"Et qu'oit toute oie ?"
"Toute oie oit, quand mon chien aboie le soir au fond des bois, toute oie oit : ouah ! ouah ! Qu'elle oit, l'oie !..."
Au passé, ça fait : J'ouïs... J'ouïs ! Il n'y a vraiment pas de quoi !"
Merci Raymond Devos. (Benoît D.)
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Ne t'en fais pas, Anne Hecdoth, tu restes en poule position, tu peux continuer de crâner et cesser de numéroter tes abattis... Ce gai squelette fleuri et vaguement mexicain nous invite à capter la substantifique moelle de ta pensée... (Marie-Hélène B.)
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L'image montre une planche anatomique présentant la partie supérieure de l’ossature de l’être humain. A gauche, on distingue dans un panier métallique de grosses courges de saison et quelques brins de romarin, tandis que semble flotter au premier plan une pivoine blanche épanouie symbolisant la fragilité de la vie et le bonheur d’aimer.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- au comportement goujat et mufle de certains élus visant la députée Véronique Massonneau (glousser, pool, piaf, poule mouillée, abattis, chair de poule, picoti-picota) ou l’ex-député et champion de judo David Douillet (le sport … rend sourd)
- pool = ensemble, groupement
- tête de piaf = tête en l’air
- à Edith Piaf qui est morte il y a cinquante ans (piaf)
- poule mouillée = poltron, trouillard
- abattis = viscères d’une volaille ; provision de bois abattus (pour l'hiver qui approche) ; membres du corps humains
- la chair de poule = réaction épidermique conséquente à une grande émotion
- picoti-picota d’une chanson enfantine. Voir : http://www.youtube.com/watch?v=k7OMUfJfB04
- aux rhumatismes de l’artiste (les points les plus douloureux qui affectent son confort vital)
- au sport qui serait, d’après ce qu’on en dit, aussi bon pour la forme physique que mentale (si le sport est bon pour la forme)
- pour la forme = pour le principe
- à tout ce que l’on voudra selon ses propres expériences et ses références culturelles
Le rapport texte image évoque la vanité de l’être humain et la grossièreté des élus du peuple.