Pendant
que la rentrée polie tique sur les horizons obscurs, Anne Hecdoth augure que dans dix ans elle sera à coup
sûr plus vieille et moins riche. En attendant son ordre de mission, elle scrute
le bout de ses pompes funèbres et, afin d'entériner la situation et accepter
comme joyeux le temps anxiogène, suggère que ce pourrait être pire. Qui se
plaindrait ?
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Si le pire n’est jamais certain, pouvons-nous être certains du pire ? (David-Emmanuel L.)
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Les chaussures, c'est l'an dernier sur le Causse de Coulaures... Tu y es allée, cette année ? Quant à ce que tu écris "ce pourrait être pire", cela me fait penser au mot de Grégoire Lacroix : "Il n'y a pas que du pire il y a aussi du moins bon." (l'artis'ANNE)
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Odile, si tu as usé toutes ces godasses, je comprends que tu sois bien fatiguée. Peut-être te lances-tu dans un nouveau concept (un business) pour l'organisation de vide chaussures, ce qui équivaut à un "vide tête". Bises. (Dame Galoche de Gauvry)
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Rien de pire que la montée des groles au GRAAL ! (Marie-France D.)
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Au diable l'ascenseur social, prenons l'escalier ! (Marc V.)
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Bataille.
Pire, demain toujours plus pire,l'oiseau l'a prédit : mauvais augure.
Rire, rire et fou rire,
le clown contredit… rire ô parjure !
L'échelle des pires, l'éclat d'un rire,
la bataille s'engage… belliqueuse.
(Benoît D.)
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"Les étapes de la vie" : j'ai pris en photo la dernière marche... là où le vieux godillot va se casser la gueule, happé par le vide. Il a terminé la montée. (Eric D.)
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Quel plaisir de lire mon portrait ! (Anny C.)
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Je ne me plains pas : je ne suis pas unijambiste pour le moment... (ella)
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Ils ont tous sauté dans le vide ? (Juliette C.)
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C'est un commentaire qui ouvre la voie sur l'étude de la désagrégation primordiale de notre environnement quotidien par les forces spéciales d'une politique hygiénique en pleine fantaisie humoristique.
Oui, ils ont trouvé le GRAAL qui va nous permettre d'ici une dizaine d'années, d'après ces savants, de vivre comme les singes d'antan dans les forêts tropicales en toute liberté. Plus besoin d'argent car on n'en aura plus, il faudra sauter de branches en branches pour se nourrir de quelques cerises. Plus besoin d'habitat puisque il suffira de coucher en groupes (tribus) dans les grottes qui subsistent encore sur la planète. Mais nous avons de la chance dans ce pays aphrodisiaque de posséder de grands souterrains que les hommes ont su réaliser pour chauffer les fesses des anciens gouvernants car, ne nous y trompons pas, ce sont toujours les mêmes aux commandes.
D'ailleurs, l'hindouisme dit bien qu'ils réapparaissent après leur mort et alors ils sont meilleurs ! Donc plus de Dieu, seulement une terre anoblie, pure, avec de nouveaux ferments naturels qui bourgeonneront comme des feux follets autour de nous. La joie sera manifestement partout car il n'y aura plus de lois votées par les hommes sans aucun fondements. Le seul intérêt de cette nouvelle vie promise sera celui du bonheur, de l'amour, de la tendresse fraternelle.
Les plus gourmands d'aujourd'hui en matière d'or seront ceux qui grimperont le plus haut dans les arbres pour distribuer au dessous d'eux les grappes de raisins. Oui, elles pousseront encore et toujours plus haut et, comme ils voudront les attraper les premiers, ce sera de grands champions et là au moins les fruits ne se garderont pas dans des coffres, lol.
Et tout autour de nous ce sera des concerts permanents de joyeuses reines de la flûte qui ne demanderont plus de diamants ou rubis car cela aura disparu. Une société donc en pleine joie car il n'y aura plus de recherche de trésors. Tout sera permissif, la loi de la nature sera la seule qui prédominera sur ce nouveau monde.
Bref, nous pourrions rêver encore et encore des bienfaits de l'or disparu dans le récipient Graal. De l'amour, rien que de l'amour et plus la peine de travailler sauf pour le plaisir. D'ailleurs on voit déjà le commencement de ce "grand œuvre" qui va s'accentuer dans les années à venir. Alors pour divaguer, en quelques mots supplémentaires, il n'y aura que de l'amour dans les cœurs, ne sommes nous pas tous frères et sœurs ? Que la grâce auréole cette pensée ! amen (Joselito M.)
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Instant lequel cette dissimulée civilisée rechigne aigre ces distances sombres, Anne Hecdoth astrologue lequel en dizaine années elle-même existera dans choc assuré plus centenaire et moins aisé. Dans espérant tonalité organisation de devoir, elle-même examine le morceau de ses compresseurs funéraires et, afin d'confirmer la condition et admettre comme content le temps anxiogène, inspire que ce pourrait être pis. Qui se compatirait ? (Sébastien M.)
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L'image montre une installation sur un chemin de campagne. Elle représente de nombreuses vieilles chaussures orphelines et usées, disposées sur quatre marches d'escalier (qui monte !!!) en bois, récupérées d'un perron en colimaçon.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- à cette semaine de rentrée politique (la rentrée polie tique) : lundi, séminaire gouvernemental à l'Élysée sur le thème de "La France dans dix ans", en présence du président de la République ; mercredi, premier Conseil des ministres de la rentrée ; jeudi, début des journées d'été d'Europe Écologie-les Verts à Marseille en présence de la ministre du logement ; vendredi, ouverture de l'université d'été du Parti socialiste à La Rochelle en présence de la présidente de Poitou-Charentes ; samedi, lancement des Estivales citoyennes du Front de gauche à Grenoble ; dimanche, discours de rentrée politique du président de l'UMP à Châteaurenard
- au futur incertain (horizons obscurs), notamment pour la carrière professionnelle de l'artiste qui attend de savoir où elle va être nommée et quelle sera sa fonction
- aux Horizons clairs, sa résidence bordelaise (horizons obscurs)
- à la lapalissade, lors du séminaire gouvernemental de ce lundi, du commissaire général à la stratégie et à la prospective, Jean Pisani-Ferry : "dans dix ans la France sera à coup sûr plus vieille (...) et moins riche"
- aux chaussures (pompes), symbole de puissance chez la femme, donc de vanité
- à la mort (pompes funèbres)
- au temps qui passe
Le rapport texte/image évoque la vanité des rentrées politiques et l'usure qui conduit au dépérissement fatal.