Blasée par le buzz du
boson de Higgs que dégoisent et gazouillent les thésards non taiseux, Anne
Hecdoth réfléchit sur l’énigme des sources de réflexion que l’oubli absorbe en
interrogeant le mystère de la mémoire. Ce sont des fragments de souvenirs qui
remontent en filigrane, chacun se juxtaposant à l’autre pour composer un
kaléidoscope de petits riens rappelant les beautés disparues. Femme libre, toujours elle
chérira la charolaise. Que dit d’autre le miroir ?
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Ne pourrait-il dire : "la particule de Dieu et la charolaise se cachent derrière lui" ou alors, "merde, l’orchidée se meurt" ou encore "c'est beau"......? (Elisabeth C.)
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Tempus fugit… une déco so old Lady mais cela a tellement de charme !!! (David-Emmanuel L.)
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Le boson d'Anne fait le buzz sur la Toile vu le gros Big Bang en bas à gauche de l'image virtuelle dans la glace sans thym. Hips!... pardon... Higgs ! (Juliette C.)
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J'aime le "kaléidoscope des petits riens". Je les collectionne pensant à S. Beckett : "Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes avec le temps". Je compte donc sur celui-ci, mais celui-ci se reflète dans mon miroir, sa réponse se lit dans mes rides. (l'Artis'Anne)
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Une lampe réfléchie par le miroir, un autre teint, un autre temps... Beauté des heures éteintes, globe d'opaline, globe immobile... (Hécate)
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L'image montre un dessus de cheminée avec différents objets (lampes, boules, chandelier, fleurs…), symboles de vanité, qui se reflètent dans un miroir piqué et brisé par le temps, dont le cadre érodé aux dorures élimées laisse paraître la pièce du château dans laquelle il se trouve.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- aux allitérations en Z
- au boson de Higgs découvert par le CERN le 4 juillet dernier(voir : http://www.lesoir.be/actualite/sciences/2012-07-04/le-boson-de-higgs-explique-aux-nuls-925032.php)
- dégoiser (fam.) = parler sans arrêt pour ne rien dire
- aux différentes acceptions du mot ‘réfléchir’
- aux sentiments de nostalgie de l'artiste "à la recherche du temps perdu"
- aux ‘Fleurs du mal’ ("Homme libre, toujours tu chériras la mer ; la mer est ton miroir…", Baudelaire)
- aux racines charolaises de l'artiste
- au miroir, symbole récurrent de la vanité
Le rapport texte/image évoque la fragilité du temps, l'enfance disparue et la vanité de la vie.