Apprenant qu’en augmentant la réduction des taux totaux elle se situera toujours dans le spectre de la moyenne supérieure de la médiocrité inférieure, Anne Hecdoth n’a plus qu’à pindariser sur sa condition médiane. La prudence est de rigueur lui dit-on mais, à force de courage, elle cherche un apophtegme lumineux pour doper l’obscure compétitivité de sa prochaine audience… A quelle fable cela fait-il référence ?
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No so ! L'Âne et le chien fidèle ? (Hélène F. C.)***
Anne ma chère Anneje ne vois que des mots qui merdoient
et je ne peux les remettre à l'endroit
je ne suis qu'un âne (Jean-Yves G.)
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... J'en conclus qu'il faut qu'on s'entr'aide.
Quant à la suite, pas de recette miracle, rien ni personne à doper, à duper : Malheur à l'homme dont le nom est plus grand que son œuvre. - Apophtegme des Pères. (Vincent L.)
***L'Âne et le Chien
Il se faut entr'aider, c'est la loi de nature :
L'Âne un jour pourtant s'en moqua :
Et ne sais comme il y manqua ;
Car il est bonne créature.
Il allait par pays accompagné du Chien,
Gravement, sans songer à rien,
Tous deux suivis d'un commun maître.
Ce maître s'endormit : l'Âne se mit à paître :
Il était alors dans un pré,
Dont l'herbe était fort à son gré.
Point de chardons pourtant ; il s'en passa pour l'heure :
Il ne faut pas toujours être si délicat ;
Et faute de servir ce plat
Rarement un festin demeure.
Notre Baudet s'en sut enfin
Passer pour cette fois. Le Chien mourant de faim
Lui dit : Cher compagnon, baisse-toi, je te prie ;
Je prendrai mon dîné dans le panier au pain.
Point de réponse, mot ; le Roussin d'Arcadie
Craignit qu'en perdant un moment,
Il ne perdît un coup de dent.
Il fit longtemps la sourde oreille :
Enfin il répondit : Ami, je te conseille
D'attendre que ton maître ait fini son sommeil ;
Car il te donnera sans faute à son réveil,
Ta portion accoutumée.
Il ne saurait tarder beaucoup.
Sur ces entrefaites un Loup
Sort du bois, et s'en vient ; autre bête affamée.
L'Âne appelle aussitôt le Chien à son secours.
Le Chien ne bouge, et dit : Ami, je te conseille
De fuir, en attendant que ton maître s'éveille ;
Il ne saurait tarder ; détale vite, et cours.
Que si ce Loup t'atteint, casse-lui la mâchoire.
On t'a ferré de neuf ; et si tu me veux croire,
Tu l'étendras tout plat. Pendant ce beau discours
Seigneur Loup étrangla le Baudet sans remède.
Je conclus qu'il faut qu'on s'entraide.
(Anny C.)
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Coucou, ça veut dire quoa « apophtegme » ? (Sophie C.)
***J'adore !!!!! mais je cherche la fable (et un peu le sens). (Jean-Pierre C.)
***Je suis très sensible à la poUésie de votre langage chiffré cela me provoque des chatouillements surréalistes. (ΚΙΛΑΦΙ)
***Vous voulez donc nous coller, Maîtresse ?
Ceci dit, n'oubliez pas votre bonnet par cette froidure, soeur Anne. C'est un temps à ne pas mettre un chien dehors mais à coucher dehors. (Juliette C.)
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Tu ane-onnes! voire tu déc- ! signé l'artis-anne qui vient de fêter son anne-iversaire ! Je suis en panne d'inspiration, au bord de l'extinction de voix/ de voie : je me dis "à quoi bon, tout ça ?". L'esprit labyrinthique doit appartenir aux Anne/âne. La réponse en tout cas est peut-être sur mon blog en ce jour... (L'artis'Anne)
***Âne si doux... Anne, je pense à Cadichon dans un des livres de la Comtesse de Ségur. Oui, je sais... ce n'est pas une fable. Je mérite le bonnet d'âne ! (Hécate)
***Il s'agit clairement d'une réincarnation du Maréchal Lannes, lequel eut les jambes arrachées par un boulet à la bataille d'Essling. Et ne les récupéra pas dans aucune de ses vies ultérieures. (Anne Estézy)
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