Paradoxe
La trace fragile d'un bonjour raffiné et flamboyant enlumine une place que le soir tombant et froid laisse vacante. A qui la personne qui l'a quittée s'adresse-t-elle ?
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"La politesse est la pierre tombale des conversations" - proverbe kalmouke du Vème siècle. (Sébastien M.)
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A moi !! Merci pour ce bonjour mauve. C'est ma couleur préférée. J'ai voté et voterai pour toi. Bonne chance. (Yano L.)
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À l'académique égérie ? À la fleur née du pavé ? À l'enfant trouvée qui demeure à jamais ? À l'inaccessible étoile gravée dans le marbre ? À toi anne-aymone ou anne-marie-lys ? À toutes les femmes fleurs... (Marie-Christine M.)
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C'est comme un berlingot jeté négligemment au pied d'une tombe... La jeunesse se croyant éternelle en profite pour faire des pieds de nez désinvoltes au destin. C'est aussi l'éternité d'un instant où la vie se met en prière. (Anny C.)
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Rue du HA : Hélichrysum ou Anaphalis, immortelle dont le nom est dû à la pratique de sécher les fleurs et les tiges pour en faire des décorations (wikipédia). Mais où est donc passé le A de cette rue ? (Marc V.)
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Là j'ai du mal à saisir mais le montage est superbe (comme toujours). (Jean-pierre C.)
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"D'ailleurs, c'est toujours les autres qui meurent" MD (épitaphe gravée sur la tombe de Marcel DUCHAMP). (l'ambuleuse)
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A tout le monde j'espère !!! Il émane de cette couronne-gâteau magique aux couleurs de l'arc-en-ciel, une chaleur humaine bienfaisante. Une fois n'est pas coutume : il y a une lueur d'espoir chez Anne Hecdoth :-) . (Cathy P.)
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Zut, je lis le commentaire et connais la réponse : rigolo, j'ai été en pension rue du Ha... J'aime beaucoup cette photo. SVP, où a-telle été prise ? Si ce n'était pas en français, j'aurais dit en Inde... (anne, l'artis-Anne)***
Bonjour devant un mur. Une invitation à entrer dans la matrice comme Neo ? (David L.)
La photo montre un coin de la rue du Ha à Bordeaux (ancienne rue L’Immortelle), désertée à la tombée de la nuit. Au sol on distingue un dessin décoratif et coloré rappelant les kôlams dessinés à l’entrée des maisons en Inde pour accueillir chaleureusement les visiteurs et qui symbolisent la beauté et le temps qui passe. A droite, un bouquet de fleurs fanées est attaché à un poteau. Près du mur, la grille au sol laisse supposer qu’un léger souffle d’air chaud s’y échappe.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- à la fragilité des notions chaleureuses de politesse et de respect
- à un lieu abandonné
- au paradoxe de la communication
Le rapport texte/image évoque
- la fragilité de l’existence
- la vanité des concepts urbanistes de rue à vivre et de ville-accueil
- le paradoxe de la solitude et de la vie sociale
Pour répondre à la question de l'artis-Anne, l'artiste a réalisé un photomontage avec
RépondreSupprimer- une photo montrant ce dessin au sol fait par un SDF posté à la sortie d'Auchan-Mériadeck à Bordeaux
- une photo de la rue du Ha à Bordeaux
- une photo d'un bouquet de fleurs attaché à un poteau, barrière Judaïque à Bordeaux, en hommage à une personne décédée cette semaine-là à cet endroit précis...