C’est la foire aux vains jusqu’à la lie. Anne Hecdoth est aux abois et chante l’hallali. Le vin Colcombet Frères 1928 (année de naissance de son père) mène la vie de château, tilalali. Que fait l’échanson?
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Hallalique ! Justement ! Ça tombe bien ! J'ai enregistré ces jours-ci les chansons qu'il vous faut ! Votre très dévouée, l'ambuleuse qui a plus d'un cor dans son sac ! (Marie-France D.)
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Ah ! La littérature ! Emilie Simon s’y enivre. Elle a là litres ou livres. Mille et six mille ! et toutes ces pages ! (Marc V.)
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Bravo ! Excellente pub... conçue dans l'ivresse d'une chanson douce que te chantait... Moi, c'est l'armagnac qui me berçait de sa part des anges ! Qu'importe le flacon... (Anny C.)
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Quand le vain étiré il faut l'aboyer sinon l'échanson douce que nous chantait nos MAMhan n'ira plus aux abois les lau-riez seront coupés de nous, de tous ! La treille attrayante a trait aux traits des traiteurs traders très durs ! C'est pas du gâteau encore moins de la piquette ! (Marie-Christine M.)
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Anne est aux abois or la carav'anne passe ! …Et l'aïoli dans tout ça ? (Heurv’)
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C'est à boire, c'est à boire, réclamèrent en vin, les colombelles. Et l'échanson vint chanter avec elles : à la santé des confrères. . . (Gisèle A.)
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J’en rêve depuis Saigon où je suis réduite au thé vert et à la Tiger beer... Bonnes vendanges chez les Col ! Tolali la lala (Hélène F.)
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Il a fallu un mois depuis notre heureuse rencontre chez nos amis B. pour que je finisse par découvrir que l'excellence de ces Anne hecdoth était puisée (en partie seulement, j'en suis sûr) aux vins de tes ancêtres. Reçois toute mon amitié admirative et très bientôt mon certificat d'authenticité (c'est bien le seul dont on puisse être certain d'authenticité) de 0,01 euros. (Jean Pierre C.)
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Ravie d'avoir fait ta connaissance, en te remerciant de m'avoir inscrite à ton œuvre numérique que je me plais à suivre... Un travail intriguant qui ne cesse de me susciter des questions à chaque fois que je le vois arriver dans ma boîte mail. Une belle pause dans un monde où tout va trop vite... A très vite! (Karo C.)
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L'échanson vint sans bruit, pourtant, près d'Anne Hecdoth aux abois, cria lui aussi l'hallali... "À mon Anne, mon Anne Hecdoth! Vois-tu comme c'est bon la vie de château." (Elisabeth C.)
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L'échanson, bien sûr, a roulé sous le tonneau et entonne: "Anne, ma sœur Anne ne vois-tu rien venir?" (Cathy P.)
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Le vin de notre époque est pollué par la chimie et intoxique plus encore que l'ancien, celui des noces de Cana. (François G.)
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Après deux verres de cet excellent cru, l'échanson chante pour toutes les gentes dames qui écoutent d'une oreille discrète avant de l'envoyer se coucher.... le vin aidant, il chante comme une casserole. L'abus d'alcool est......bla bla mais parfois qu'est ce que c'est bon!!! (Béatrice L.)
L'image montre devant deux bonbonnes en verre et deux boîtes en bois (comme des cercueils), dont l'une est remarquablement ciselée, une bouteille de Meursault "Goutte d'Or" de chez Colcombet Frères, datée de 1928 (année de naissance du père de l'artiste), qui avait été achetée par l'artiste et ses frères afin de l'offrir pour les 80 ans de leur père, Gérard Colcombet. L'ensemble est posé sur une dalle en marbre recouvrant une commode adossée à un mur de lambris sur lequel figure, encadrée sous verre, une gravure en couleurs représentant une scène de chasse à courre.
RépondreSupprimerLe texte fait allusion
- aux foires aux vins actuelles
- aux jeux de mots : "vain" et "vin", "à la lie", "hallali" et "tilalali" (air d'une chanson), "l'échanson" et "les chansons"
- à la mort (une bête est aux abois lorsqu'elle est entourée par la meute et qu'elle ne peut plus échapper à la mort)
- au château familial
- à celui qui ne servira pas ce vin
Le rapport texte/image évoque la vanité du cadeau d'anniversaire, le père de l'artiste ayant décédé 5 jours avant ses 80 ans.