"Et vous serez comme des dieux..." N'est-ce pas la parole du serpent à Adam et Eve (surtout à elle, si je me souviens bien) ? Ainsi la passion des humains pour les vanités ne trouverait-elle pas son origine dans un secret désir de transcender la (triste) condition humaine ? Ce qu'on pourrait bien leur pardonner, finalement… (Prokopios, alias Thierry S.)
La démarche
L’idée est, par une approche artistique et sociologique, autant sur le plan social que sociétal, de questionner les vanités contemporaines, le caractère éphémère des choses, voire la futilité des préoccupations humaines.
Toute ressemblance avec des personnages ou des faits réels n'est que fortuite.
Quelques références : les vanités, les cabinets de curiosités, les ready made, Christian Boltanski, Annette Messager, Sophie Calle, Michel Blazy, Martin Paar...
lundi 22 février 2010
Tuyaux, Vanité nº 1008
"Et vous serez comme des dieux..." N'est-ce pas la parole du serpent à Adam et Eve (surtout à elle, si je me souviens bien) ? Ainsi la passion des humains pour les vanités ne trouverait-elle pas son origine dans un secret désir de transcender la (triste) condition humaine ? Ce qu'on pourrait bien leur pardonner, finalement… (Prokopios, alias Thierry S.)
lundi 15 février 2010
Pack de survie, Vanité n°1007
Soupçonnée coupable de terrorisme belliqueux et de détention d’objets illicites car ressemblant – de loin, dans le brouillard – à des munitions d’on ne sait quelle arme fatale potentielle, Anne Hecdoth dévoile le contenu de son vanity case avec lequel elle a passé l’aire de contrôle de l’aéroport de Lyon. Comme ce pauvre Henry-Claude Cousseau et les dangereux artistes susceptibles d’être censurés qu’il expose (expo 2000 au CAPC de Bordeaux : Présumés Innocents. L’Art contemporain et l’enfance ; expo 2010 à l’Ecole nationale des Beaux-arts de Paris : Week-end de sept jours), elle a eu la malchance de tomber sur des Don Quichotte modernes et zélés rêvant d’un petit moment de gloire… Cent pour cent des prisonniers ont été prévenus, n’est-ce pas ?
Anne fait donc son coming out et son mea culpa en affichant ses objets illicites sur le trottoir ! Eh bé, c'est du joli ! (Anny C.)
J'avais cru comprendre que c'était Henry-Claude Cousseau lui-même qui avait censuré de sa propre initiative l'œuvre d'une de ses artistes japonaises dont les bannières affirmaient : "travailler moins pour gagner plus" (dérision facile, à mon humble avis du reste, mais bon.......), donc pas si pur et courageux que cela le cher Henry-Claude....... A moins que je ne me trompe... ??? (Cathy P.)
Mais je crois voir la photo de Gertrude dans votre vanity ! Memento mori ! (chuis snob !) Car je suis en train de mourir de rire à lire vos articles ! C'est EXCELLENT ! Je reviendrai déguster vos vaines fantaisies et je vous invite à explorer les trois volets de mon triblog : 1) http://gertrude.over-blog.org 2) http://gertruderosecelavi.over-blog.com 3) http://gertrudenoire.iver-blog.com (Juliette C.)
lundi 8 février 2010
Identité, Vanité n°1006
Hommage à Art de Yasmina Reza
Soulages et moi… (avec l’aimable complicité d’Anny Carrère, poétesse et présidente de l’association Talents)
Anne Hecdoth propose un grand débat national sur l’identité achromatique. Suivant une idée sans doute liée à la nouvelle économie, les cartes postales reproduisant les tableaux de Soulages ne sont pas imprimées en quadrichromie mais à l’encre noire. Elles sont pourtant vendues au centre Pompidou, contredisant ainsi et sans vergogne l’exposition, pourtant didactique qu’abrite le musée jusqu’au 8 mars, du plus grand peintre de la scène française actuelle. Et un cadre blanc tente de mettre en valeur l’image du noir, même. N’est-ce pas "l’artiste" qu’on assassine ? Aucune matière, aucune lumière, aucun chromatisme dans ce noir monochrome qui se "nécrose". L’encre iconoclaste de l’imprimeur et la carte postale, en tant que support supposé d’un message, nous leurrent ! Comment alors favoriser la communication et l’ouverture entre les individus et les communautés ?
Merci Anne, maintenant je sais qui est Pierre Soulages !!! D'après ce que j'en ai lu, sa peinture n'est pas un message, juste des effets de peinture et de lumière… Ben heureusement !!! Ok, ok, je n'y connais rien !!! Mais je suis d'accord sur le fait que les cartes postales ne doivent sûrement pas rendre la noirceur… oh non, pardon… la beauté de l'œuvre !!! Cela ne vous fait pas penser à une chanson de Johnny H. ? A chacun ses références… Pfff !! (Cécile B.)
Il me faut donc remonter à l'expo de Beaubourg et témoigner de l'émotion dans la salle des outre-noirs qui se jouent du regard qui recherche le noir et ne le trouve pas, tant la lumière passe sous la trame et s'interpose. Le peintre a trouvé la lumière, à la différence de Rothko ou de Van Gogh. Ouf ! Soulagée ! (Anny C.)
Lorsque le Peintre mourut en 2015, d'avoir trop broyé du noir, Claire, sa veuve éplorée, en grand deuil, comprit dans un éclair de lumière le sens obscur de la sombre vie qu'elle avait eue avec lui, et avoua qu'elle était soulagée. (Thierry S.)
Il était une fois un petit tableau tout noir, égaré dans un bois tout noir : le désespoir le gagnait lorsque, ô miracle, un rai de soleil filtra à travers la voûte sombre du lieu obscur. Le noir devint couleurs et le petit tableau retrouva son chemin. (Cathy P.)
L'étendue du noir est un étang où l'eau est un miroir où ne rien mirer que son cafard noir. Boire un petit noir c'est faire descendre le chagrin en plongée, un drapé de cercles noirs et concentriquement noir Soulage :). (Hécate)
lundi 1 février 2010
Pierre, Vanité n°1005
(Photomontage citant Misère du bien nommé Ernest Pignon-Ernest)
La Pierre folle
L'Eglise ayant été fondée sur un calembour ("Tu es Pierre…"), Anne Hecdoth construit son propos sur cette figure stylistique : la pierre dure, ersatz d’éternité contre les aléas de la vie, emballe la bulle immobilière et fait perdre la boule… La mobilité est-elle un concept débile ?
Je me demande si "Pierre" n’a pas été substitué à "Simon" ? Ou est-ce une confusion ? Pierre… ou Ciment ? J’en perds mon latin. Continue de me divertir. (Denis C.)
La pierre voisine ici avec un traditionnel décrottoir, du temps où l'on se décrottait pour aller en visite. Rappel discret mais efficace que le concept de pierre ne peut s'aborder qu'en se purifiant au préalable. L'as-tu fait, ô Anne Hecdoth, toi qui n'en est pas (de pierre) ? Que le journal qui attend un lecteur, parti se jeter dans la Garonne pour cause de faillite immobilière, ne t'apporte que de bonnes nouvelles ! Et tâche moyen (expression ligérienne) d'amasser quelque mousse quand tu roules ! (Marie-Hélène B.)
Je rêve ou il y a bien une corde fine qui entoure cette pierre? Je vous laisse imaginer à quoi mon esprit tordu est en train de penser !!!... Les aléas de la vie et Misère m'y ont certainement aidée !!! (Cécile B.)
La mobilité, concept débile ? Peut-être, mais c'est aussi, dans certains cas, l'unique chance de survie !!! (Cathy P.)
Allez savoir… Je pense plutôt que la débilité est un con sept immobile. Macmic La Vanne I.T. (Michel ?)
C'est, de toute évidence, à un géologue qu'il fallait faire appel ! Il relèverait avant toute chose que les commentaires se focalisent sur l'inutile morceau de roche brute qui encombre le seuil, et restent aveugles aux moellons pourtant visibles sur lesquels cette charmante petite maison a été édifiée. Ne lâchons pas la proie pour l'ombre ! (Thierry S., chercheur en géologie)