Vulnerant omnes, ultima necat
Pour résoudre l’énigme des heures cruelles qui s’écoulent métaphoriquement de la clepsydre inexorable, Anne Hecdoth fait le jacquemart en apostrophant tous ceux qui ont quelques heures à tuer. Ces cadrans kitchs sont ses cibles : elle montre des montres monstrueusement fascinantes dans leur intemporalité inutile. Impitoyable thaumata ou fatal leurre ?
Qu'adviendra-t-il, ô Mort, de toi / Lorsque je quitterai ce monde ? / Pour t'oublier, chaque seconde / Il me faudra violer les heures... / Les journées passeront sans fin / Sans que jamais un seul instant / Je ne puisse oublier, enfin / La Toute Présence du Rien. Xavier de Villaurrutia (poète mexicain) Nostalgia de la Muerte (Marie-Hélène B.)
Je les ai vues sur le marché, pas cher ! Comme le temps qui passe… (Sofaille M.)
Pas d'énigme pour moi, tout est clair et le titre de la Vanité est d'une vérité irréfutable !!! Et c'est une bonne raison pour savourer pleinement chaque seconde égrenée... (Cathy P.)
Comme il serait douteux que toutes ces montres marquent la même heure, il faut admettre que l'une marque la première heure, et l'autre la dernière heure. Grave question : à qui appartient celle-ci ? Mais je suis soulagé de ne reconnaître aucune de mes montres, et je m'exclame donc : à la bonne heure ! (Thierry S.)
Que ta langue est belle... quoiqu'un peu chargée ! (parole de dentiste en toute amitié – Malo C.)