Un miroir embué ou le nombril d’Anne Hecdoth ?
הבל : HeVeL = buée, vanité. Avec les mêmes lettres nous obtenons le mot HaViL = être insensé, s’occuper de choses frivoles.
הבל הבלים : HaVeL HaVaLiM = buée des buées, traduit par vanité des vanités (in L’Ecclésiaste)
En hébreu, la racine hvl a le sens d’exhalaison, respiration ténue, souffle, buée, vapeur, émanation, fumée, vent, bulle, bulle d’air et, par symbolisme dérivé, réalité passagère, vaine, de peu ou pas d’importance… (Jean L’Hour cité par Jacques Roubaud dans son petit livre intitulé Sous le soleil, qui présente une exégèse et une traduction du Livre de Qohélet, Vanité des Vanités).
Comme l'écrit Jacques ELLUL "Hevel évoque l'idée de néant : du point de vue de la réalité (inconsistance), du point de vue de la vérité (mensonge), du point de vue de l'efficacité (inutilité) et du point de vue de la sécurité (tromperie)"
"T'as un beau nombril, tu sais... / Oui, répondit Narcisse, regarde comme il est joli dans l'onde pure !" Et il s'approcha tant qu'il se noya ! En sa mémoire, au printemps, les nombrils « des jeunes filles en fleurs » fleurissent comme des nymphéas. (Anny C.)
Inconsistant, inutile, trompeur... Mais quelle belle photo pudique et émouvante! (Malo C.)